Spécialistes en Fracture de la tête radiale
6 Spécialistes trouvés
Informations sur le domaine Fracture de la tête radiale
Qu'est-ce qu'une fracture de la tête radiale?
Une fracture de la tête radiale est une fracture osseuse de la partie supérieure du radius (caput radii, ou tête radiale) près du coude. L'os du radius forme avec l'ulna l'avant-bras osseux. Pour permettre les mouvements complexes du poignet et de l'articulation du coude, différentes liaisons articulaires sont nécessaires. La tête radiale constitue la partie la plus mobile de l'articulation du coude et est donc particulièrement exposée aux blessures.
La plupart du temps, la tête radiale se brise sous l'effet d'une force indirecte après une chute sur la main en appui, l'avant-bras étant tendu et en rotation interne. Toutefois, une force directe exercée sur la tête radiale peut également entraîner sa rupture. Les blessures des ligaments environnants sont fréquentes et surviennent chez environ un tiers des patients.
Symptômes de la fracture de la tête radiale
Les fractures de la tête radiale présentent généralement les symptômes typiques d'une fracture. Il s'agit par exemple de gonflements, de rougeurs ou de positions anormales de l'avant-bras ou de l'articulation.
Les patients se présentent généralement avec une douleur à la pression au niveau du coude ainsi qu'une douleur lors des mouvements. Souvent, les personnes concernées se plaignent en outre d'une sensation subjective de restriction de leur mobilité, généralement causée par une hémorragie dans l'espace articulaire ou par des fragments de fracture coincés.
Comment constate-t-on une fracture de la tête radiale?
Tout d'abord, l'histoire du patient permet de déterminer le déroulement exact de l'accident. Ensuite, on recherche cliniquement certains signes de fracture. Le médecin palpe la région de la fracture afin de détecter des lacunes ou des déplacements osseux ainsi qu'une mobilité excessive. Il vérifie également la capacité fonctionnelle des articulations du bras concerné. Une partie importante de l'examen clinique consiste également à évaluer la circulation sanguine, la motricité et la sensibilité du membre concerné, ainsi que les modifications visibles des tissus environnants.
La radiographie est la principale technique d'imagerie utilisée. Elle est particulièrement bien adaptée à la représentation des structures osseuses et est donc très utile pour le diagnostic des fractures. Les parties concernées sont toujours représentées dans au moins deux plans afin d'obtenir une bonne impression de l'étendue de la blessure.
Les fractures complexes peuvent nécessiter une évaluation supplémentaire du poignet par radiographie, car l'articulation radio-ulnaire distale (liaison entre l'ulna et le radius au niveau du poignet) peut être touchée.
En outre, les fractures graves sont également évaluées à l'aide d'un scanner afin de mettre en évidence d'éventuelles lésions concomitantes des structures environnantes.
Les fractures comportant de nombreux petits fragments osseux sont également mieux représentées par la tomodensitométrie que par un examen radiographique traditionnel.
Si l'on soupçonne des lésions des tissus mous, l'IRM est la méthode d'imagerie la plus appropriée. Elle permet d'identifier les lésions du cartilage ou des ligaments, par exemple.
Traitement des fractures de la tête radiale
Pour retrouver une capacité fonctionnelle complète, le choix du traitement approprié est essentiel. Il dépend en premier lieu de la classification de la fracture. De manière très simplifiée, les fractures complexes doivent être opérées et les fractures simples et stables avec une position correcte peuvent être traitées de manière conservatrice, c'est-à-dire sans opération, selon l'évaluation individuelle.
Pour choisir la bonne thérapie, il est utile de classer la fracture selon son degré de gravité. Les fractures de la tête radiale peuvent par exemple être classées en quatre types selon la classification de Mason. Dans le type I, il s'agit d'une fracture simple avec des fragments osseux peu déplacés, alors que dans le type IV, on trouve en plus une luxation de l'articulation du coude.
Traitement conservateur
Le traitement conservateur entre en ligne de compte pour les fractures simples, dans lesquelles le trait de fracture divise l'os en deux fragments qui ne sont que peu ou pas déplacés l'un par rapport à l'autre. À titre d'orientation générale, les fractures de la tête radiale de type Mason I et II peuvent souvent être traitées de manière conservatrice, mais cette décision doit toujours être prise au cas par cas en tenant compte de tous les facteurs du patient.
Pendant environ deux semaines, les patients doivent porter un plâtre qui maintient l'avant-bras en position fléchie et en rotation interne. Le bras doit être régulièrement examiné pour détecter d'éventuelles zones de pression et des restrictions de la sensibilité ou de la circulation sanguine. Une fois le plâtre retiré, la priorité est donnée au rétablissement progressif de la fonction par la physiothérapie. Un schéma physiothérapeutique défini constitue la base de l'augmentation des exercices, des mouvements passifs à l'entraînement actif et à la mise en charge complète.
Opération de la fracture de la tête radiale
Si la fracture a entraîné plus de deux fragments ou si les fragments sont mal décalés les uns par rapport aux autres, une opération s'impose. Il convient également d'opérer les fractures plus graves accompagnées d'une luxation du coude.
Les fractures simples sont généralement traitées avec des plaques ou des vis (ostéosynthèse par plaques ou par vis) ou un clou est inséré dans la cavité osseuse dans le sens de la longueur. Pour l'opération, les patients restent à l'hôpital pendant une période d'environ deux à sept jours, selon l'ampleur de la blessure.
Les fractures plus graves, pour lesquelles un placage ou un vissage ne peuvent pas être réalisés, nécessitent généralement une approche plus radicale. La tête radiale est alors retirée chirurgicalement et remplacée par une prothèse. Dans certains cas, il est possible de renoncer à la prothèse dans la mesure où l'appareil ligamentaire sain restant peut compenser la tête radiale manquante.
Traitement postopératoire et processus de guérison
En fonction de l'ampleur de l'intervention, l'articulation du coude doit être immobilisée pendant quelques semaines. Outre des contrôles réguliers chez le médecin, les patients doivent ménager leur bras concerné, le refroidir régulièrement et prendre des analgésiques si nécessaire.
La physiothérapie peut commencer dès deux semaines après l'intervention, avec des mouvements assistés passivement. Il est important que l'articulation soit remise en mouvement suffisamment tôt afin d'éviter un enraidissement. Pour ce faire, on suit un schéma qui vise à une augmentation constante des exercices en termes de volume et de charge. Le moment où le patient peut reprendre une charge complète et pratiquer tous les sports dépend de la blessure individuelle et finalement aussi de la thérapie et doit être clarifié avec le médecin traitant.
Capacité de travail et sport après une fracture de la tête radiale
À titre indicatif, la reconstruction de la musculature peut commencer à partir de la sixième semaine et les activités physiques légères sont à nouveau possibles. Après neuf semaines environ, tous les mouvements et charges de la vie quotidienne sont à nouveau autorisés. Les sports nécessitant peu de force sur le bras, comme la natation, le vélo ou la marche, peuvent généralement être repris à partir d'une période d'environ trois mois après la blessure. Les sports comme le tennis ou le handball doivent souvent être abandonnés pendant environ six mois.
Il est difficile de se prononcer de manière générale sur la capacité de travail après une fracture de la tête radiale. Cela dépend en grande partie du type d'activité. Pour les professions à faible activité physique, il faut compter environ quatre à six semaines d'incapacité de travail, selon l'ampleur de la blessure. Dans le cas d'un travail physiquement lourd, il peut s'écouler beaucoup plus de temps jusqu'à ce que l'on puisse à nouveau l'effectuer comme d'habitude. Le cas échéant, une réintégration progressive dans le quotidien professionnel est alors judicieuse.
Complications possibles et séquelles tardives
Des complications peuvent survenir après une fracture de la tête radiale. Outre les lésions des nerfs, des vaisseaux sanguins et d'autres parties molles, il peut s'agir de saignements excessifs, de thromboses ou d'embolies. Les fractures ouvertes, en particulier, s'accompagnent d'un risque accru d'infection.
Certes, contrairement à l'opération, le traitement conservateur permet d'éviter certains risques, mais il peut entraîner des limitations fonctionnelles à long terme, notamment si les fragments de la fracture sont mal positionnés.
La complication la plus fréquente après une opération est la raideur du coude, c'est-à-dire une mobilité réduite de l'articulation. Cela peut être évité par une prise en charge chirurgicale correcte, des mouvements passifs et actifs précoces ainsi qu'un respect discipliné du schéma physiothérapeutique.
Quels sont les médecins et les cliniques spécialisés dans les fractures de la tête radiale?
Les fractures de la tête radiale doivent toujours être traitées par des spécialistes compétents afin d'obtenir le meilleur résultat thérapeutique possible, tant après un traitement conservateur qu'après une intervention chirurgicale. Les meilleurs interlocuteurs en cas de fracture de la tête radiale sont les spécialistes de l'orthopédie et de la chirurgie traumatique.
Nous souhaitons aider les patients à trouver les praticiens les plus compétents et les mieux adaptés à leur pathologie. C'est pourquoi tous les spécialistes listés ici ont été soigneusement contrôlés et sélectionnés pour leur expertise dans le domaine des fractures de la tête radiale. Ils sont tous extrêmement expérimentés en matière de diagnostic et de traitement et disposent d'une vaste expérience dans ce domaine. Convenez directement d'un premier entretien personnel et laissez-vous convaincre par la compétence de nos experts.