Chirurgie cardiaque Göttingen : PD Dr méd. El-Essawi

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PD Dr méd. Aschraf El-Essawi a est spécialiste en cardiochirurgie et directeur de clinique de chirurgie cardiaque, thoracique et vasculaire de l'Hôpital universitaire de Göttingen.

Dans le domaine de la chirurgie cardiaque, l'équipe dirigée par le Dr El-Essawi propose toute la gamme des opérations cardiaques modernes, en privilegiant les techniques mini-invasives et reconstructives.

En tant que membre du Centre de cardiologie de l'UMG et membre du Centre allemand pour la recherche cardiovasculaire, la clinique intègre les dernières innovations et connaissances scientifiques dans sa pratique quotidienne, pour le bien des patients et des patientes.

Chirurgie cardiaque à Göttingen en Basse-Saxe

En tant que centre suprarégional en Basse-Saxe, l'Hôpital universitaire de Göttingen offrant les meilleurs soins possibles, et propose ainsi dans le secteur de la chirurgie cardiaque une gamme de chirurgie complète qui intègre les transplantations.

Avant une opération complexe du cœur, le patient se pose certainement de nombreuses questions. L'équipe dirigée par le Dr El-Essawi répond à ces interrogations de manière professionnelle et s'efforce d'apporter des explications attentives aux inquiétudes des patients.

Spécialiste en chirurgie coronarienne

Si les artères coronaires sont rétrécies par une athérosclérose progressive (calcification vasculaire), une opération de pontage peut être nécessaire pour assurer l'oxygénation du muscle cardiaque. Dans cette procédure, les artères ou les veines du corps sont imagées sur leur parcours, comme l'artère thoracique interne, qui passe à côté du sternum par le thorax. Après imagerie, le vaisseau peut être retiré et transplanté sur le muscle cardiaque comme pontage de l'artère coronaire rétrécie.

En fonction de l'état général du patient, de la complexité de l'état vasculaire, de l'étendue et de la localisation de la sténose coronarienne, une machine cardio-pulmonaire peut être nécessaire pour cette opération, car la chirurgie à cœur battant n'est pas toujours techniquement possible. Pendant la période d'intervention chirurgicale, la machine cardiopulmonaire prend en charge la circulation sanguine dans le corps, tandis que l'action cardiaque est suspendue temporairement par l'action de médicaments. Aujourd'hui, une telle intervention profonde dans l'activité cardiaque est soigneusement pondérée et les opérations de pontage coronarien sont également effectuées principalement sur cœur battant sans pompe (OPCAB).

Dans toutes les procédures de chirurgie coronarienne, la médecine universitaire de Göttingen se concentre sur l'établissement de techniques chirurgicales mini-invasives (MIDCAB) par rapport aux méthodes chirurgicales conventionnelles à cœur ouvert. Si seuls les vaisseaux de la paroi antérieure du cœur doivent être opérés, il est possible d'éviter la sternotomie médiane et d'opérer en pratiquant une petite incision sur le côté gauche de la poitrine. Un pontage artériel aussi complet que possible donne d'excellents taux d'ouverture du pontage à long terme, de plus de 90 % après 10 ans en ce qui concerne l'artère de la paroi thoracique gauche (LIMA) par exemple. Grâce aux techniques les plus modernes, les patient(e)s de plus de 80 ans peuvent encore être opéré(e)s en toute sécurité.

Procédures de pointe en chirurgie valvulaire cardiaque

Une grande partie des opérations de cardiochirurgie effectuées à l'Université de médecine de Göttingen découle de la reconstruction de valves cardiaques en insuffisance. Les opérations sur les valves cardiaques, soit de la valve mitrale ou tricuspide, sont effectuées à Göttingen de la manière la moins invasive possible. L'intervention est réalisée après une minithoracotomie entre la 4e et la 5e côte effectuée à droite dans le pli thoracique ; l'incision permet ensuite la réparation des valves cardiaques affectées à l'aide de la technique assistée par ordinateur du trou de serrure, qui s'exécute au moyen d'instruments spécialement conçus à cet effet. Une incision du sternum n'est pas nécessaire. Cette technique facilite la cicatrisation des plaies et permet aux patient(e)s de récupérer plus rapidement. À Göttingen, le taux de valves mitrales réparées avec succès en cas de fuite primaire est supérieur à 95 %. Les opérations effectuées sur la valve aortique sont aussi pratiquées de manière mini-invasive, généralement via une mini-sternotomie supérieure.

Grâce à des techniques de suture spéciales, les voiles déchirés de la valve mitrale et de la valve tricuspide peuvent être fixés aux muscles papillaires afin de corriger une rupture des voiles et, par conséquent, un reflux sanguin dans les oreillettes. En conséquence, seul le débit à travers les valvules vers les grandes artères principales reste finalement dans tout le volume de remplissage, ce qui améliore considérablement la performance cardiaque.

Mais même les valvules ne peuvent plus se fermer suffisamment ou être rétrécies, de sorte qu'un flux sanguin régulier est entravé.

En particulier pour le remplacement d'une valve aortique défectueuse, une procédure assistée par cathéter (TAVI) a été établie. Un mince tube de guidage, généralement à travers l'artère inguinale, est inséré dans le ventricule gauche à travers la valve aortique contre le flux sanguin. Ensuite, un ballon vide d'air, sur lequel repose l'implant de valvule replié, est avancé par le biais du tube de guidage et placé au niveau de la valve aortique défectueuse.

Enfin, le ballonnet est pompé vigoureusement, ce qui écrase la valve aortique défectueuse contre la paroi cardiaque et la remplace fonctionnellement par l'implant déployé en conséquence.

Excellent savoir-faire en chirurgie aortique

L'équipe du professeur Koutchka opère non seulement directement sur le cœur, mais aussi sur les grands vaisseaux sortants, en particulier sur l'aorte. Si l'aorte est endommagée par un affaissement de la paroi (anévrisme), la menace d'une rupture du vaisseau (avec une hémorragie interne potentiellement mortelle) plane à tout moment. Par conséquent, cette bombe à retardement doit être désamorcée chirurgicalement dès que possible.

La rupture aortique disséquante aiguë est également une urgence chirurgicale. Il en résulte la déchirure et le détachement des couches internes de la paroi vasculaire par rapport aux couches externes. Le flux sanguin pousse entre les deux couches et agrandit le défaut dans le sens longitudinal du vaisseau. Afin d'éviter une rupture totale de l'aorte, une intervention chirurgicale doit être effectuée immédiatement.

Chirurgie endovasculaire moderne de l'aorte

Une autre spécialisation de la clinique HTG de Göttingen est le traitement endovasculaire mini-invasif des maladies de l'aorte abdominale et thoracique. Une petite incision au niveau de l'aine permet d'introduire des prothèses vasculaires (stentgrafts) dans la zone atteinte de l'aorte et de les positionner avec précision. En général, une ouverture de la cage thoracique ou de l'abdomen peut être complètement évitée. Parce que la clinique Göttingen met au point des endoprothèses sur mesure, son niveau d'expertise en la matière est particulièrement élevé.

Thérapie et traitement des arythmies cardiaques

L'équipe médicale de la médecine universitaire de Göttingen est également formée à la chirurgie des troubles du rythme cardiaque. Cette discipline traite de l'implantation de stimulateurs cardiaques, de défibrillateurs internes et d'un dispositif de resynchronisation cardiaque (CRT-D). De tels implants améliorent la qualité de vie des patients souffrant d'arythmies cardiaques sévères ou d'insuffisance cardiaque résistante aux traitements. En tant que « médecin urgentiste intégré », ils détectent les troubles du rythme dangereux et, grâce à des impulsions de courant ciblées, rétablissent l'activité cardiaque.

Dimension psychosomatique avant et après la chirurgie cardiaque

Les cardiopathies et l'indication d'une intervention chirurgicale cardiaque peuvent peser lourdement sur le psychisme des patients concernés et de leurs proches. Même si, aujourd'hui, les interventions chirurgicales dans le domaine de la cardiologie constituent une procédure sûre et standardisée, un soutien psychosomatique concomitant présente un grand avantage. Tant avant qu'après la chirurgie cardiaque, des sentiments tels que l'anxiété, le surmenage et l'impression d'être livré à la merci de la maladie peuvent survenir et parfois entraîner une dépression, des angoisses ou des symptômes délirants. La clinique HTG propose une approche psychosomatique avant et après les opérations cardiaques ; cette approche est intégrée dans le quotidien clinique des unités de soins intensifs et normaux. Des médecins spécialistes accompagnent les patients et leurs proches en leur proposant des entretiens qui visent à les soulager et à les soutenir ; ils se fondent sur des thérapies de type comportemental et d'orientation analytique. Les sujets de discussion abordés sont, en particulier, relatifs à l'anxiété pré et postopératoire, à l'agitation ressentie, à la question des prédispositions familiales, au retard de guérison, au traitement psychique qu'implique une intervention de chirurgie cardiaque ou, enfin, au problème des complications inattendues. En plus du soutien clinique apporté aux patients et à leurs proches, plusieurs études cliniques interdisciplinaires ont pu être effectuées. Elles mettent l'accent sur l'optimisation de la préparation préopératoire, les attentes des patients et de leurs proches, le dépistage et le diagnostic du délire ainsi que sur l'optimisation postopératoire des facteurs de risque cardiovasculaire (prévention secondaire).

De plus amples informations sur cette question sont disponibles sur le site internet de la Clinique de chirurgie cardiaque, thoracique et vasculaire.